Félicitations tout d’abord à Dimitri Kontogiannos, Benjamin Denis et Louis-David Lalancette-Renaud pour leurs nominations au sein du conseil d’administration de la Fédération québécoise de sports électroniques (FQSE). J’ai hâte de commencer à travailler avec vous tous, bienvenue à bord!
Trouvez-vous que c’est tranquille ces temps-ci? La saison de l’été achève, le monde retourne à l’école, les annonces de recrutement des clubs pour la Ligue Cyber Espoir (LCE) se font, les entraînements recommencent… Bref, la routine se réinstalle pour beaucoup de personnes. De mon côté, des mois, voire des années, de préparations, de mobilisations et d’efforts arrivent bientôt à un point culminant qui changera profondément la scène québécoise comme nous la connaissons actuellement.
Si vous suivez la FQSE, vous penserez sans doute que je parle ici du lancement de la LCE dans les établissements scolaires. Il est vrai que la ligue aidera beaucoup à stabiliser le milieu mais je ne suis que très peu impliqué dans ce projet. C’est Maryse Landreville et son équipe qui sont les personnes à féliciter dans les derniers développements de la LCE.
S’agit-il d’un développement majeur dans le combat contre l’exclusion du Québec? Malheureusement, la réponse est non. Je continue encore à défendre les Québécois lorsqu’ils sont injustement exclus mais au point où nous en sommes rendus, la prochaine étape serait des procédures judiciaires contre les compagnies comme MLG qui ont reconnu avoir la lettre de la RACJ mais qui refusent de changer leurs règles.
Le point culminant de tout ce qui a été fait jusqu’à maintenant est la demande de reconnaissance de la Fédération québécoise de sports électroniques comme régie sportive via le programme de reconnaissance des fédérations sportives québécoises (PRFSQ). Une fois acceptée, cela signifiera que les sports électroniques, comme c’est déjà le cas dans plusieurs pays, seront reconnus comme étant un sport à part entière au même titre que les sports traditionnels.
Pourquoi est-ce que c’est si important?
- Car ainsi les athlètes québécois tels que Ally, Miss Harvey, xQc, ainsi que la relève, auront accès à des bourses pour qu’ils puissent se concentrer sur leurs entraînements;
- Car ainsi les événements comme le Dreamhack Montréal auront accès à des subventions comme tous les autres événements sportifs;
- Car ainsi les écoles auront accès à du financement pour développer leurs programmes;
- Car cela facilitera les joueurs internationaux à avoir accès aux visas d’athlètes lorsqu’ils viennent compétitionner au Canada;
- Car ainsi la FQSE aura finalement les ressources pour contribuer encore plus au développement des sports électroniques au Québec.
- Et plus encore!
Le cap des deux ans d’existence est passé, les formations des entraîneurs et des officiels sont pratiquement terminées, les documents tels que le code de sécurité et le code de conduite sont faits et ainsi de suite. Le gros du travail est fait, nous sommes présentement dans les détails pour s’assurer que le dossier avec la demande soit en béton. Le point que je m’attends à devoir débattre est la partie activité physique. Surtout considérant les préjugés envers les jeux vidéo que j’ai eu a affronter jusqu’à maintenant. Néanmoins, je ne suis pas inquiet car les preuves sont là. Les sports électroniques, au même titre que la discipline olympique de tir, évaluent la précision, la coordination œil-main ainsi que les réflexes de ses athlètes. Puis oui, il existe des blessures physiques directement liées aux sports électroniques qui ont parfois nécessité des opérations. Pour en apprendre plus sur les normes et les prérequis nécessaires, je vous invite à consulter le guide des normes du PRFSQ.
Trouvez-vous que c’est tranquille ces temps-ci? C’est le calme avant la tempête!