Lecture de l’art de la guerre
Titre : L’art de la guerre
Auteur : Sun Tzu
Date : Vers 544 av. J.-C.
Lecture : 2020/07/25 à 2020/07/27
Positionnement dans la Grande conversation
Great Books of the Western World (1952) : Non
Harvard Classics : Non
Easton Press’s 100 Greatest Books Ever Written : Non
Il a été ajoutez par moi
Lecture précédente : Fables (Ésope)
Lecture suivante : Les Entretiens (Confucius)
Version
Traduit du chinois par Jean Lévi, Hachette Littératures, 2020.
L’art de la guerre est le premier livre que j’ai décidé d’ajouter moi-même dans la Grande conversation. Passionné d’histoire et de stratégies militaires, l’art de la guerre du Sun Tzu était une lecture que j’avais faite bien avant d’entamer mon baccalauréat en Études militaires et stratégiques au Royal Military College of Canada.
Le livre, sans les commentaires, fait à peine une quarantaine de pages. Il est donc très rapide à lire. Une deuxième lecture avec des commentaires traditionnels et modernes est intéressant.
Les stratégies, dans l’art de la guerre, reposent sur le fait d’être toujours imprévisible, d’occulter sa forme réelle, analyser l’ennemi pour y déceler ses points faibles et agir en conséquence, ne jamais utiliser ses ressources en vain, ainsi que sur l’importance des informations.
Sans le savoir, vous avez sans doute déjà entendu certaines citations, ou leurs résumés, provenant de cette œuvre. Voici certaines que j’aime bien :
La guerre repose sur le mensonge.
Capable, passez pour incapable ; prêt au combat, ne le laissez pas voir ; proche, semblez loin ; loin, semblez proche. Attirez l’adversaire par la promesse d’un avantage l prenez-le au piège en feignant le désordre ; s’il se concentre, défendez-vous ; s’il est fort, évitez-le. (p. 54)
Être victorieux dans tous les combats n’est pas le fin du fin ; soumettre l’ennemi sans croiser le fer, voilà le fin du fin. (p. 59)
Qui connaît l’autre et se connaît, en cent combats ne sera point défait ; qui ne connaît l’autre mais se connaît, sera vainqueur une fois sur deux ; qui ne connaît pas plus l’autre qu’il se connaît sera toujours défait. (p. 61)
Une armée est victorieuse si elle cherche à vaincre avant de combattre ; elle est vaincue si elle cherche à combattre avant de vaincre. (p. 63)
À la guerre, le nombre n’est pas un facteur décisif ; il convient avant tout de ne pas rechercher les hauts faits d’armes. Pour le reste, il suffit de savoir concentrer ses forces, évaluer l’adversaire et se gagner le cœur des hommes. Mais qui ne réfléchit pas et méprise l’ennemi sera vaincu. (p. 77)