Vous avez bien lu dans le titre, il y avait un TEDx dédié aux jeux vidéo Montréal! C’est un événement que je ne pouvais pas manquer.
[Note : Cet article a originellement été écrit en octobre 2019. J’ai décidé d’attendre car je trouvais qu’il lui manquait quelque chose. Vous verrez de quoi il s’agit à la fin du texte]
Les trois conférenciers étaient super intéressants. Sébastien Ménard m’a fait réaliser à quel point le son dans un jeu pouvait être important et que les moindres petits détails pouvaient faire une grande différence. Osama Dorias a su rappeler, notamment en encourageant le dialogue entre les développeurs et les communautés de joueurs, à quel point il important de ne pas traiter les jeux vidéo uniquement comme un produit commercial, mais aussi de prendre en compte les gens derrière ceux-ci.
Malgré tout, le discours qui a le plus résonné avec moi fut le dernier; celui de Stéphanie Harvey sur les besoins des athlètes de sports électroniques. Allant du support des parents à l’acceptation sociale en général, il est primordial d’encadrer et de supporter les passions des jeunes sans préjugés. Il est important d’arrêter de stigmatiser les jeux vidéo uniquement parce que c’est récent et que ce n’est pas tout le monde qui a grandi avec ça.
J’aurais adoré que la prestation de Stéphanie soit enregistrée pour pouvoir vous la partager car elle vient mettre des mots d’une manière très éloquente sur un combat que je mène moi-aussi à chaque jour depuis bientôt plus de 10 ans.
Heureusement, la société évolue. L’époque où nous étions obligés de louer des kiosques dans les festivals geeks car s’était la seule façon de faire passer notre message est révolue. Aujourd’hui, le phénomène est assez développé pour que les médias traditionnels fassent d’énormes dossiers sur le sujet et que des directeurs d’écoles acceptent de me rencontrer à la première demande. Néanmoins, il en reste tellement à faire. Tellement que parfois ça en est découragent. Surtout quand certains des acteurs que nous devons affronter basent leur argumentaire non pas sur des faits mais sur des opinions et qui refusent discuter.
Somme toute, je reste positif. Je reste positif que nous allons définitivement sortir vainqueur de ce combat. Pourquoi? Car, comme j’ai pu très bien l’entendre dans la voix de Stéphanie, et c’est peut-être pour ça que c’est autant venu me chercher, nous, nous avons la passion. Par nous, j’entend tous celles et ceux qui contribuent à leurs façons.
Nous n’allons pas arrêter. Nous allons mettre l’effort supplémentaire qui est requis pour faire le pas de plus. Nous n’allons pas accepter un « non » comme réponse. Peu importe l’obstacle ou le revers, nous allons toujours nous relever et nous allons continuer à avancer. C’est une guerre d’attrition que, armé de notre passion, nous allons gagner.
Tu te sens interpellé par ce message et tu as envie d’en faire plus? Alors joint toi à nous. Ce guide de mobilisation t’aidera à trouver quoi faire : Comment aider le sport électronique au Québec (gratuit)
Crédit de la photo couverture : Sara Teinturier