Alors que 2020 fut une année de grands bouleversements et que 2021 fut une année de transition, je prévois que 2022 sera une année d’optimisation.
Première optimisation : comment je me présente
Une question que j’ai toujours de la difficulté à répondre de manière concise c’est : « qu’est-ce que tu fais dans vie ? ». Selon à qui je parle, je vais mentionner que je suis consultant dans le domaine des compétitions de jeux vidéo, que je suis étudiant à la maîtrise, ou bien que je suis tel titre dans telle ou telle organisation. J’aimais beaucoup le terme consultant, car il était assez générique pour représenter la majorité des choses que je faisais : un expert-conseil spécialisé en sports électroniques et communautés en ligne offrant des services allant du contrat de consultation à la gestion de projets d’envergure. Depuis mars 2020 cependant, même si j’ai encore quelque fois des clients, ce n’est plus mon activité principale. Mes activités en 2021 m’auront permis de renforcir deux choses. Premièrement, la confirmation que j’avais comme quoi la société, incluant les communautés vidéoludiques, a besoin d’aide en ligne, et surtout au niveau de la détresse psychologique. Deuxièmement, mon désir de réorienter ma carrière vers le milieu académique et de la recherche scientifique.
Ainsi en 2022, je me présenterai d’abord et avant tout comme Président de la Fondation des Gardiens virtuels et chercheur en Études du jeu (Game studies).
Deuxième optimisation : mon temps
Avec du recul, il y a de forte possibilité que je sois, à un certain degré, ergomane (workaholic). Ce n’est pas nouveau, je travaille beaucoup trop et je me mets beaucoup trop de pression. J’ai toujours quelque chose qui mijote dans la tête et j’ai beaucoup de difficulté à prendre de vraie pause. À un tel point que ça affecte mon sommeil et me crée de l’insomnie. Il n’est pas rare non plus que j’oublie de manger. Je dois aussi continuer à mettre des efforts à ne pas ressentir de sentiment de culpabilité quand je ne fais pas toute l’énorme charge de travail que je me suis imposée moi-même. Il y a plusieurs solutions que j’ai commencé à implémenter en 2021, tels qu’essayer de ne plus travailler passer 20h00 et déléguer des tâches et des responsabilités à d’autres personnes, mais il y a place à amélioration.
J’envisage deux solutions à court moyen terme. Tout d’abord, m’instaurer une limite de temps sur l’ordinateur par jour. Ainsi, je ne pourrai virtuellement pas travailler. J’aimerais prendre ce temps hors écran pour mettre la lecture dans ma routine quotidienne. La deuxième solution, qui est déjà à l’essai, est de m’imposer des blocs d’heures auquel je travaille sur un seul projet à la fois, et qui est jumelé à un nombre d’heures maximums par semaine pour cedit projet.
Avoir un bureau à l’extérieur de chez moi et d’avoir des jours de travail à la maison bien défini pourrait aider et je l’ai considéré, mais cela vient avec des coûts supplémentaires et une perte de temps en transport.
Les projets
Mes deux grandes priorités pour 2022 sont la Fondation des Gardiens virtuels et la recherche.
Avec la Fondation des Gardiens virtuels commencent à avoir les moyens de ses ambitions, il y a de nombreuses actions et réformes que je vais enfin pouvoir mettre en place dans les prochains mois : optimisation du service de demande d’aide sur le Discord, plus d’activité de sensibilisation et de prévention, plus gros réseaux de sentinelles numériques, plus d’ateliers et de formations, etc. Le Stream-O-Thon est d’ailleurs la plus grosse campagne où je vais m’impliquer en termes de temps.
Pour la recherche, j’inclus mon mémoire, mes articles sur savard.work, mes expérimentations, les cours que je donne, ainsi que ma participation aux colloques, à plusieurs projets de recherches et aux activités des réseaux de chercheurs que je suis membre.
Ensuite, j’y vais cas par cas.
Fédération québécoise de sports électroniques – Mon implication avec la FQSE se situe actuellement à quatre niveaux : de dossier de la reconnaissance de la FQSE par le gouvernement, le dossier de l’exclusion, et mon rôle d’administrateur dans le CA. Le rôle d’administrateur se résume actuellement à participer à quelques rencontres, lire des documents, puis voter sur des questions administratives. Le dossier de l’exclusion est pas mal réglé; il ne reste que GameBattles, mais ça va prendre des poursuites pour les faire bouger. Finalement, la demande de reconnaissance est prête et elle sera déposée après la prochaine assemblée générale parce que plusieurs votes importants y seront faits. En parlant de vote, mon mandat d’administrateur arrive à sa fin. Je n’ai pas encore pris ma décision si j’allais me représenter ou non pour siéger sur le conseil d’administration.
UQAM Gaming – Mon implication avec UG est surtout politique en ce moment. Sur le terrain, notre structure décentralisée fait en sorte que tout se fait organiquement. Il y a beaucoup de choses à faire, et il en a toujours plus qui pourrait être fait, mais j’ai décidé de me limiter à cinq heures de travail administratif par semaine.
Sinon, j’ai mis sur pause pas mal tout le reste; incluant le blogue Brasseur Urbain.