Il y a un exercice que j’aime bien faire une fois de temps en temps et c’est de me remettre en question, analyser mes choix, regarder mes accomplissements, réévaluer mes priorités, réorienter mes plans et prendre des décisions concrètes pour les appliquer et faire les modifications, s’il y a lieu.
Depuis décembre dernier, j’ai agit à titre de directeur général de la Fédération québécoise de sports électronique (FQSE). Un contrat intérimaire de six mois qui s’est terminé il y a quelques semaines. Un mandat surtout administratif, mon rôle principal étant de m’assurer que la FQSE soit prête à déposer sa demande de reconnaissance de régie sportive et qu’elle soit opérationnelle. La liste de ce qui a dû être fait et de ce qui a été accompli, même si nous n’avons pas eu le temps, ou plutôt pris le temps, de bien le communiquer, est trop longue pour cet article, mais DAMN que je suis fier de moi là-dessus.
Durant ce mandat, alors que je baignais plus que jamais dans l’aspect « sport » du e-sport, j’ai remarqué quelque chose qui m’a bien fait rire. J’adore le sport électronique et je ferais un mandat comme celui-ci n’importe quand avec un immense honneur et plaisir. Cependant, l’aspect de gestion de tournois et de ligues compétitives n’est pas nécessairement ce qui me passionne le plus dans le milieu des jeux vidéo. Ce n’est pas pour rien non plus que j’étais celui principalement responsable de la section récréative du Clan Bros à Boreal eSports. Or, le mandat d’une régie sportive est en grande partie cela : accréditer, superviser ou gérer l’ensemble du réseau compétitif de sa discipline.
Qu’est-ce que je préfère alors? Définitivement, l’une des choses qui m’intéresse le plus et qui me fait le plus « tripper » est d’aider les joueurs dans le besoin. L’un des moments qui m’a fait le plus grand bien dans les derniers mois est lorsqu’une personne m’a dit que grâce à mon guide gratuit Découverte du métier de testeur de jeux vidéo, elle avait réussi à se trouver une opportunité d’emploi dans un studio. Le dossier de l’exclusion du Québec, qui est toujours d’actualité et qui me fait encore faire des nuits blanches en moyenne une fois par mois, est un exemple parfait pour montrer à quel point la défense des Québécoises et des Québécois m’interpelle profondément. Mon Guide de prévention du suicide commence à être adopté dans divers programmes et dans plusieurs communautés, mais il y a tellement plus qui pourrait être fait…
Bref, plusieurs grosses annonces seront faites dans un avenir très rapproché. Ce que j’aimerais le plus, c’est de continuer à développer la scène québécoise des sports électroniques, et surtout d’être en mesure de mettre plus de ressources et d’efforts sur des dossiers liés à la Fondation des Gardiens virtuels.
Rappel à tous : Si vous avez des problèmes, il y a des ressources disponibles pour vous. Vous avez besoin de parler? Ma porte est toujours ouverte pour discuter. Le suicide n’est jamais une solution.
Crédit photo : Jérémy Hamel Photographie
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