Étant quelqu’un qui travaille activement dans le milieu de la prévention de la cyberdépendance, je touche fréquemment aux autres types de prévention. Je connais donc bien les initiatives comme le Défi 28 jours sans alcool.
J’ai décidé, il y a quelques semaines, que j’allais participer au défi pour des raisons de santé principalement. Je tiens à préciser tout de suite, je n’ai pas de problèmes d’alcoolisme. Je n’ai aucune difficulté à arrêter ou à réduire considérablement ma consommation d’alcool lorsque je sais que je ne vais pas bien psychologiquement. Je l’ai d’ailleurs fait à de nombreuses reprises en 2020. Non, mon problème se situe plutôt à ma trop grande tolérance à l’alcool. Depuis longtemps, cela me prend facilement d’une à deux bouteilles de vin juste pour commencer à ressentir un enivrement. Alors, même si je reste ultra fonctionnel, que je n’ai pas de lendemain de veille, etc., il reste que mon corps doit tout de même éliminer toutes ces toxines de mon système. De plus, je n’embarquerai pas sur la prise de poids et les autres effets néfastes de l’alcool sur l’organisme, mais il y en a beaucoup.
J’ajoute le café à mon défi, car c’est probablement cela que je vais avoir le plus de difficulté à arrêter. J’adore me réveiller le matin et sentir le café frais fait dans la maison. J’adore boire tranquillement une tasse en lisant mes courriels, en me mettant à jour sur l’actualité ou en me connectant à l’un de mes cours. Point important à mentionner, je ne déjeune que très rarement, mais je peux facilement boire de deux à trois cafés (mes tasses ne sont pas petites). Juste en écrivant ces mots, j’ai envie d’aller m’en prendre un. Bref, je peux facilement finir une carafe dans une journée.
Ce sont donc deux mauvaises habitudes que je m’attaque en février! Je me donne cependant deux exceptions. Si jamais j’ai un RV important et que je me sens trop fatigué, alors là je me permets un café pour m’aider à me réveiller. Vis-à-vis l’alcool, je me permets de goûter au vin et à l’hydromel qui sont en train de fermenter, car ils sont sur le point d’être prêts à être embouteillé.
Détails sur le défi de la Fondation Jean Lapointe : https://www.defi28jours.com/
Voici les entrées du journal (dernière mise à jour : 2021-03-01)
Jour 1 – C’est parti!
Fin jour 1 – Début d’un mal de tête.
Jour 2 – Mal de tête presque toute la journée.
Jour 4 – Début de raideur et mal de tête en fin de soirée.
Jour 5 – OH MY GOD! J’ai l’impression d’avoir couru un marathon. Sur une note positive, j’ai reçu un courriel de la SAQ me conseillant plusieurs options non alcoolisées. Si vous suivez aussi mon autre blogue (Brasseur Urbain), vous savez que j’aime découvrir de nouvelles bières et de nouveaux vins. J’ai donc fait une belle commande comportant du rhum, du gin, du cidre et plusieurs vins.
Jour 6 – Mélange entre plusieurs symptômes plus petits, surtout de la fatigue
Jour 8 – Je viens de tomber sur une grosse collection de vins et de bières désalcoolisés au IGA!!
Jour 9 – Très grosse migraine… C’est pénible…
Jour 10 – Je vous avouerais que l’odeur du café chaque matin est agace.
Jour 11 – Je n’ai presque plus de symptômes. Je reste fatigué, et plein d’autres choses mineures, mais en prenant comptent le stress que je vis tous les jours, que je ne suis plus en forme, etc., je crois que ça serait injustifiable de mettre ça sur le dos d’un sevrage.
Jour 22 – Je me suis rappelé que le café décaféiné existait. Vaux mieux tard que jamais!
Après jour 28 : SUCCÈS À 100%! Je n’ai même pas eu à utiliser les deux exceptions que je m’étais données.
L’expérience fut très intéressante en soi. Comme je l’avais prévu, j’ai su résister à l’odeur du café frais fait le matin. Ce matin, et ce même si le 28 jours est terminé, je me suis refait un décaf. Je risque de continuer cette habitude de prioriser du décaféiné à un normal. J’aime beaucoup le goût du café noir. Ainsi, je peux en boire plusieurs tasses sans retomber dans le même piège qu’avant. Pour l’alcool, j’ai aimé bien goûter aux diverses alternatives. Pour les curieux, voici mon bar personnel. Situé à l’extrémité d’un passage, je passe devant à chaque fois que je vais aux toilettes ou à ma chambre.
Ma mauvaise habitude de prendre un verre, le soir en travaillant, a été remplacée par diverses tisanes maison (je me suis amusé à ressortir mes livres d’herboristerie) ou les spiritueux désalcoolisés. Je n’ai pas encore décidé quelles limites j’allais m’imposer. Elles risquent d’être à caractères sociaux. Donc, prendre une consommation uniquement lorsque je suis dans une activité avec d’autres personnes. Je verrai. Ce qui est certain, c’est que je ne repayerai plus le prix que j’ai payé pour des consommations désalcoolisées.
Le vin : Il y en a des bons, mais ça revient cher pour un jus de raison glorifié.
La bière : Surprenamment bonne, probablement quelque chose que je rachèterais lorsque je dois conduire.
Les spiritueux : Je comprends l’idée et je donne des points pour l’effort. Cependant, on est très, très loin d’un vrai spiritueux.