La Guerre du Péloponnèse.
Version lue : Traduction de Denis Roussel, Éditions Gallimard, Folio classique, 2020.
Quatrième de couverture :
Thucydide d’Athènes vécut la guerre du Péloponnèse (431-404 av. J.-C.) comme citoyen, comme général, comme exilé (en 424) qui ne revint dans sa patrie qu’après sa défaite, enfin comme historien qui dit avoir perçu dès l’origine que ce conflit entre deux coalitions dirigées respectivement par Athènes et Sparte serait l’événement majeur de l’époque. Thucydide est le créateur de la raison historique. Comme la raison grecque en général, la raison historique est fille de la cité. Elle est fille aussi du gigantesque essor intellectuel qui soulève la Grèce du Ve siècle, avec la médecine hippocratique, l’enseignement des sophistes et l’activité des orateurs, singulièrement Périclès.
L’histoire politique se modèle, chez Thucydide, sur cette création majeure du Ve siècle qu’est la tragédie athénienne. Athènes connaît, comme les héros tragiques, la grandeur et la chute. Thucydide est l’historien de la raison et de la déraison dans l’histoire, il est le peintre de la tragédie d’Athènes.
Ouf, quelle lecture! Les gens ne se rendent pas compte à quel point que nous sommes, au moins au Canada, privilégiés de vivre à notre époque.
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La prochaine lecture : le Tanakh.
