Pourquoi créer une telle théorie et comment a-t-elle débutée?
L’histoire est relativement simple en fait. Pendant longtemps, ma philosophie fut de ne pas trop planifier d’avance et de saisir les opportunités lorsqu’elles passent, peu importe ce que c’est, allant du roadtrip improvisé aux États-Unis à accepter l’invitation d’un BBQ chez des amis d’amis… d’amis? Bref, d’y aller « avec le flot ». Ceci m’a permis d’expérimenter énormément de choses dès mon plus jeune âge. Tout au long de ma vie, j’ai aussi essayé de m’améliorer en en travaillant sur mes faiblesses et étant intellectuellement curieux. Disons que j’y vais souvent à ma tête et que je ne me fis pas nécessairement aux normes établies pour décider ce que je dois faire ni comment le faire. Le choix d’entrer dans les Forces armées canadiennes pour faire un baccalauréat en Études militaires et stratégiques, pour ensuite quitter cette carrière pour me lancer à temps plein dans le domaine des communautés de jeux vidéo est un excellent exemple de ça.
Remise en question
Alors que j’approchais la trentaine, que j’avais ma fille à prendre soin, que la stabilité financière devenait un enjeu de plus en plus grand et que mon style de vie d’entrepreneur ne me laissait pas de temps pour me reposer, j’ai commencé à réfléchir sur le passé en me posant des questions telles que « est-ce que j’ai bien fait X ou Y? » ou « est-ce que B aurait été meilleur que A? ». Rapidement, et j’expliquerai pourquoi plus tard dans une réflexion, j’ai décidé de me concentrer sur le futur et de plutôt utiliser mon passé, autant mes erreurs que mes bons coups, comme balise.
Plus que je réfléchissais, plus que j’analysais ce que je voulais ou ne voulais pas, plus que j’évaluais mes besoins et plus que je me rendais compte d’une chose… dans cet univers de possibilités quasi infini, j’étais confus sûr qu’est-ce que je devais réellement faire pour être satisfait. Est-ce que je dois me concentrer à trouver un emploi payant, peu importe quoi, pour être certain que ma fille ait les meilleures ressources possibles pour évoluer? Est-ce que je dois arrêter de travailler autant sur mes projets et prendre plus de temps pour moi-même? Si j’ai plus de temps à moi-même, est-ce que je perds mon temps si je joue à un jeu vidéo ou bien c’est bénéfique à ma santé mentale? Est-ce que je dois uniquement lire des livres au lieu d’écouter des émissions d’anime? Considérant qu’en tant qu’expert du milieu des compétitions de jeu vidéo, je dois sans cesse me tenir à jour des dernières nouvelles et que c’est un milieu qui évolue ultra rapidement, est-ce que c’est vraiment utile ultimement que je mette autant d’effort à cela ou bien je devrais plutôt me concentrer à suivre la politique et les nouvelles de locales à internationales. Chacune des questions venait avec son lot de sous questions. Une chance que je sois quelqu’un de généralement positif, peut-être même stoïque, car il aurait été extrêmement facile de tomber dans un profond nihilisme.
Le Gentilhomme moderne
Avec le temps, les réflexions se sont orientées vers : qu’est-ce que je pourrais faire pour devenir une meilleure personne? Qu’est-ce qui serait l’équivalent d’un gentilhomme, ou d’un samurai, des temps modernes? La première image qui m’est venu en tête est quelqu’un de bien habillé, qui prend soin de son apparence et qui aspire confiance dès le premier regard. Cultivé et instruit, il est en mesure de poursuivre une discussion élaborée ainsi que de débattre sur divers sujets importants pour la société. Entrepreneur, il ne ménage pas ses efforts pour attendre ce qu’il veut. Vous comprenez le principe.
Un premier doute sur cette façon de penser surgit lorsque je réfléchis à la question de : « est-ce que mon « gentilhomme moderne », quelque imaginé précédemment, est pertinent pour toutes les personnes de mon entourage? Est-ce que cet idéal n’est qu’un reflet de mes biais? Est-ce qu’il y a des facettes plus importantes que d’autres que les gens devraient développer? Est-ce qu’il y a des éléments majeurs que j’ai omis complètement? Encore une fois, plus de questions que de réponses.
Pour s’améliorer en tant qu’être humain, il faudrait donc d’abord identifier qu’est-ce qu’un être humain.
Les trois sphères
Le raisonnement plus complet sera fait dans une autre réflexion. Pour le moment, j’ai décidé d’y aller en fonction du bien-être physique (disons le corps), le bien-être intellectuel (disons le cerveau) et le bien-être émotionnel (disons le cœur).
Résumons cela à :
La sphère du corps, qui est beaucoup prononcée sur l’aspect physique de notre être : notre perception du monde via nos sens, nos besoins vitaux tels que ceux de boire, de manger, de respirer, de dormir, etc. Nous y trouvons aussi des éléments tels que le fonctionnement de notre système nerveux, de notre système sanguin, de nos muscles, etc.
La sphère de la conscience (à défaut d’avoir un meilleur terme pour l’instant) est intimement liée aux concepts de rationalité et de logique. Elle représente notre capacité de réflexion et d’apprentissage. Elle est liée au développement de nouvelles connaissances.
La sphère de l’âme, contrairement à la sphère de la conscience, touche beaucoup à la spiritualité et aux émotions. Nous y retrouvons les principes de vertus et nos besoins liés à nos sentiments.
Ayant déterminé l’hypothèse des trois sphères comme base de la théorie, je commençai à chercher des éléments et des activités qui me permettraient d’améliorer chacune des sphères. Une première observation est que certaines activités sont bénéfiques à plus d’une sphère à la fois et qu’elles peuvent être regroupées ensemble.
Les sept voies
C’est ainsi que l’idée des sept archétypes est venue. Chacun est composé de certains éléments complémentaires qui englobent en pourcentage inégal les trois sphères.
Le Général est un leader. Que cela soit pour une campagne militaire ou la mise en place d’une nouvelle entreprise, il excelle dans la réflexion stratégique, la gestion d’équipe et la planification à long terme.
Le Guerrier est combatif et au cœur de l’action. Que cela soit pour défendre ses idéaux ou réussir un objectif, il repose ses efforts sur la tactique, son instinct et des mouvements qu’il a durement entraînés. Le labeur, autant physique que mental, ne lui est pas inconnu.
Le Moine est calme et réservé. Spirituel, il recherche la paix et l’équilibre dans la vie. La sérénité et la tranquillité d’esprit font partie de ses buts.
L’Érudit est en constante quête de savoir. Explorateur et curieux, il n’hésitera pas à entreprendre des voyages en contrée lointaine pour y découvrir ses secrets. Les grandes bibliothèques et les musées d’histoire sont ses repaires.
Le Gentilhomme (asexué) est raffiné. Connaissant les étiquettes et les politesses, il sait comment agir de manière respectueuse et civil dans toutes les situations. Adepte de culture et des grands arts, il cherche à se délecter de ce que l’humanité a de meilleur à lui offrir.
Le Parent est bienveillant. Peu importe le sacrifice qu’il devra faire, il sera toujours présent pour assurer le bien-être et le développement de son enfant, de son élève ou de la relève. Actif dans sa communauté, il a à cœur ses voisins et la prochaine génération.
L’Artiste est un libre penseur. Créatif et ne se laissant pas impressionner par les normes sociales, son imagination est sa seule limite. Puisque tout n’est pas que blanc ou noir, il sait mettre de la couleur là où les autres ne voient que du gris.
Chacun des archétypes aura ses particularités et ses objectifs à lui.
Le Joker
Cette 8e vient d’une idée que j’ai eu en regardant mon parcours et mes expériences. Son concept sera développé plus tard.