Un début!
Titre : Iliade
Auteur : Homère
Date : Vers 850 av. J.-C.
Lecture : 2020/05/01 à 2020/05/29
Positionnement dans la Grande conversation
Great Books of the Western World (1952) : Volume 4
Harvard Classics : Non
Easton Press’s 100 Greatest Books Ever Written : Oui
Lecture précédente : N/A
Lecture suivante : Odyssée (Homère)
Version
Traduction nouvelle de Jean-Louis Backès, Collection Folio Classique, Éditions Gallimard, 2013, 704 pages.
Premier livre de la Grande conversation, l’Iliade est impressionnante lorsqu’on considère que cette histoire était transmise initialement de manière orale. Cette version du texte a été traduite et présentée de manière à rester le plus fidèle possible au style d’Homère. Cette approche est intéressante, car même si certains éléments ne sont pas d’un français impeccable, cela donne un reflet plus représentatif de l’œuvre originale. Une vingtaine de passages m’ont marqué, mais j’ai déjà eu la chance d’en parler en profondeur avec les autres membres du club de lecture en septembre.
Il y a néanmoins un point que j’aimerais discuter avec vous : la notion populaire de nos jours qu’un « vrai » homme ne pleure pas… Dans l’Iliade, Achille passe les trois quarts de l’œuvre à être fâché ou bien à gémir et pleurer sur la mort de Patrocle. Il alla même à sacrifier douze fils de noble pour tenter de calmer son chagrin. Grand héro craint de tous sur le champ de bataille, Achille est ultra émotif tout au long du texte. Puis ce n’est pas le seul, une scène présentant un grand guerrier pleurer n’est pas rare dans le livre. Je serais curieux de savoir où et quand a commencé cette fausse notion machisme qu’un homme ne peut pas démontrer d’émotions?
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