Première expérience de camping hivernal depuis que j’ai quitté les Forces.
Date : 12 & 13 mars 2021
Où : Perdu dans le bois à environ 1h30 au nord de Montréal
Température de jour : Environ -2 (ressenti -5)
Température de nuit : Environ -12 (ressenti -20)
Météo : Bourrasques de neige
Dans cet article, je ne ferai pas l’inventaire de l’équipement utilisé et je n’irai pas en profondeur dans la description des différentes techniques qui nous ont été utiles, de la préparation à l’aboutissement de l’expédition. Si jamais c’est quelque chose qui vous intéresse, je flirt avec l’idée d’avoir un nouveau sous blogue qui, un peu comme le Brasseur Urbain vis-à-vis l’alcool artisanal, serait dédié à ce sujet. Faites-moi savoir ce que vous en pensez en commentaire ici, ou sur cette publication.
Après une bonne demi-heure de marche en raquettes, nous avons trouvé un emplacement convenable pour établir notre campement. Sans perdre de temps, nous avons commencé la construction de notre abri provisoire.
Une fois l’abri fut jugé satisfaisant pour la nuit, notre seconde priorité fut de partir un feu qui nous permettrait de faire bouillir de l’eau et sécher nos vêtements, en plus de pouvoir nous réchauffer au besoin. L’avantage des traineaux en hiver, c’est qu’ils permettent d’apporter beaucoup plus de matériel. Par exemple, nous avions apporté un paquet de buches faites pour partir facilement un feu. Finalement, nous n’avons pas eu à les utiliser.
Vis-à-vis la nourriture en hiking, je me fais toujours des mélanges maison composés à moitié de légumes et de maïs déshydratés, puis l’autre moitié de jerky maison ultra salé et épicé. Suffit d’ajouter de l’eau bouillante, puis cela donne une soupe goûteuse et chaleureuse qui est toujours la bienvenue en fin de journée. C’est encore plus vrai l’hiver.
Au coucher du soleil, rien de mieux qu’être assis autour d’un bon feu à relaxer et à discuter de sujets divers. Comme prévu, la température a rapidement chuté. Ce qui n’était pas prévu cependant, c’étaient les bourrasques de neige qui nous ont pris par surprise. La prochaine fois, nous compléterons l’abri comme s’il était fait pour plusieurs semaines.
Vers 5h du matin, nous nous sommes levés pour rallumer le feu et nous réchauffer. Dans mon cas, l’enveloppe censée être imperméable ne l’était pas du tout. Une chance que j’avais opté pour plusieurs couches de sac de couchage, car mon premier, et le plus chaud, était trempé. Même chose pour le linge que j’avais préalablement laissé au fond de mon sac de couchage pour qu’il reste au chaud. C’est donc en grelotant, à moitié habillé, que j’ai dû me rendre à mon traineau pour y trouver du linge sec. Puisque nous ne dormions qu’une nuit, nous n’avons pas hésité à utiliser notre abri pour alimenter notre feu.
C’est tout de même le sourire aux lèvres que nous sommes finalement partis! Expérience enrichissante, qui sera définitivement reproduite dans le futur.